Dora Kiss vient de soutenir une thèse de doctorat en musicologie et en danse (en cotutelle à l’Université de Genève [dir. E. Darbellay et G. Bolens] et à l’Université de Nice-Sophia Antipolis [dir. M. Nordera] ; avec un jury international composé de quatre autres membre : F. Tinguely ; P. Decroupet ; P. Guisgand ; C. Jeschke). Elle a reçu l’imprimatur, la mention « très honorable et les félicitations du jury à l’unanimité ». Sa thèse s'intitule La saisie du mouvement: de l’écriture et de la lecture des sources de la belle danse. Ses sources primaires sont des traités de danse et des partitions chorégraphiques publiées ou manuscrites (entre 1700 et 1797).

Pour mener ses recherches doctorales, Dora Kiss a reçu des bourses de recherche de l’Université de Genève, de la Fondation Schmidheiny et du Fonds National Suisse de la recherche scientifique. Elle a parallèlement assumé une charge de cours de la section danse de l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Avant de se consacrer à son doctorat, Dora Kiss a obtenu un master en littérature française à l'Université de Genève (2010). Elle a enseigné de français dans les classes postobligatoires du Département de l’Instruction de Genève. Elle a également travaillé comme danseuse, notamment au sein du collectif d’artiste “Honey & Milk” (1992-2002) et la Compagnie “Côté cour, côté jardin” (1997-2004) dont les spectacles sont axés sur le répertoire des chorégraphies de la belle danse.

Actuellement, elle est au bénéfice d’une bourse earlypostdoc du FNS (Fonds national suisse de recherche) pour sa nouvelle recherche, menée à Paris (IReMus, Institut de recherche en musicologie [CNRS/Paris-Sorbonne/Bibliothèque nationale de France/ministère de la Culture et de la Communication]). Sa recherche est menée sous la supervision de Sylvie Bouissou. Elle est intitulée Sources méconnues de la belle danse, un échantillon : Pour une étude des gestes dansés et des gestes musicaux, de leur écriture et de leur composition.