Paris, Hermann, 2019.
Arianna Béatrice Fabbricatore (dir.), avec une préface de José Sasportes. Ouvrage publié avec le soutien du Labex OBVIL.
Présentation de l'éditeur
Peut-on penser une histoire européenne de la danse ? Quel rôle la danse a-t-elle joué dans la construction des identités nationales en Europe ? Comment a-t-on représenté la figure de l’étranger ? Par quels indices peut-on identifier les figures de l’altérité ? Quelle a été l’influence des discours sur les corps des danseurs européens ? En dépassant les frontières réelles et symboliques, disciplinaires et géographiques, cet ouvrage met en lumière, de façon inédite, l’identité fragmentaire de l’Europe en interrogeant la richesse de ses pratiques chorégraphiques entre 1687 et 1914. Page après page, il met à jour le processus de construction des stéréotypes en soulignant les déformations du réel provenant des discours nationalistes du spectateur, du critique, voire de l’historien. Il montre ainsi un nouveau visage de l’Europe, vue à travers le prisme singulier de la danse et de sa culture.
Avec les contributions de : Marie-Françoise Bouchon, Michel Briand, Elena Cervellati, Françoise Dartois-Lapeyre, Emmanuelle Delattre-Destemberg, Bénédicte Jarrasse, Hélène Marquié, Bianca Maurmayr, Marina Nordera, Edward Nye, Flavia Pappacena, Béatrice Pfister, Benjamin Pintiaux, Bertrand Porot, Kathrin Stocker, Giulia Taddeo, Nika Tomasevic, Hanna Walsdorf.