Journée d’étude organisée par la Bibliothèque nationale de France, le labex Obvil et Télécom ParisTech
Paris, Bibliothèque nationale de France
Site François-Mitterrand – Petit Auditorium (Entrée principale - Hall Est)
Accès par l’entrée EST, face au 25 rue Émile Durkheim (marches) ou avenue de France (de plain-pied), à proximité de l’entrée du cinéma MK2-Bibliothèque
Inscription en ligne via Eventbrite gratuite et obligatoire, dans la limite des places disponibles, au plus tard le 17 avril 2017.
Ces dernières années, les interfaces d’accès aux collections numériques des bibliothèques patrimoniales, archives et universités ont vu leur audience croître en même temps que le nombre et la diversité des documents mis à disposition. Cette croissance s’est accompagnée d’un élargissement des publics et des usages, facilité par la dissémination des contenus numérisés à travers le web, avec l’intervention de nouveaux médiateurs (communautés d’intérêt ou de pratique, etc.) et la possibilité d’agréger à ces contenus d’autres ressources ou de les enrichir par des dispositifs collaboratifs. Or, alors que se développent à grande vitesse les humanités numériques, les informations restent parcellaires sur les utilisateurs de ces collections, sur leur manière de les découvrir et de les utiliser, en particulier la logique d’interrogation (structurée et finalisée ou au contraire associative, voire aléatoire) et les effets de ces nouveaux usages sur la connaissance, les méthodologies et les corpus.
Faisant suite à un projet de recherche de 10 mois porté par la Bibliothèque nationale de France, le labex Obvil et Télécom ParisTech, cette journée a pour but d’examiner, à travers l’exemple de Gallica, bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires, l’évolution des usages des collections patrimoniales numérisées, afin de mieux comprendre la manière dont celles-ci sont perçues et intégrées dans des stratégies de recherche, professionnelles et amateurs. Portées par des expertises variées (sociologie, ethnographie, science des données, humanités, etc.), l’approche retenue croise des méthodes qualitatives et quantitatives. Si Gallica est un objet privilégié d’observation, compte tenu du nombre de documents qu’elle propose (4 millions) et de son audience (40 000 visites/jour), c’est bien sa place dans un réseau de ressources, en ligne mais aussi bien hors ligne, qui intéresse la présente journée.
Matinée (9h-12h30)
- Accueil des participants
- Introduction de la journée par Arnaud Beaufort, BnF, Milad Doueihi, labex Obvil et Valérie Fernandez, Télécom ParisTech
- Comment les usagers deviennent acteurs de Gallica par Sophie Bertrand et Philippe Chevallier, BnF
- Matérialité des pratiques studieuses à l’heure du numérique par Marc Jahjah, Université de Haute-Alsace
- « Je pars d’un sujet, je rebondis sur un autre » : une étude qualitative auprès d’utilisateurs de Gallica au service d’un dispositif d’enquête global par Valérie Beaudouin et Isabelle Garron, Télécom ParisTech
- Résultats de l’enquête en ligne auprès des gallicanautes par Jacques Bonneau, TMO régions
Déjeuner libre (12h30-14h30)
Après-midi (14h30-17h30)
- Vidéo-ethnographie d’usagers de Gallica par Nicolas Rollet, Télécom ParisTech
- Une autre approche des usages : l’observation au moyen de tests utilisateurs par Nicolas Esposito, Gobelins, l’école de l’image
- Modélisation des comportements à partir de l’analyse des logs de Gallica par Adrien Nouvellet, Télécom ParisTech
- Ce que les bibliothèques numériques font à la recherche par Didier Alexandre, labex Obvil